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Idée sur
la musique au Maroc
Le bouquet musical, ici à Meknès, est riche, varié et
multicolore : C’est un art expressionniste : ll
exprime la vie, les traditions, les coutumes et la culture des différentes
tribus de la région. La remarque est grande
surtout lors des fêtes familiales et religieuses. La civilisation arabe
intégrait celle des berbères depuis plus de quatorze siècles, ce qui a
permis la naissance d’une civilisation typiquement marocaine. Les deux
cultures se complètent aujourd’hui d’une façon harmonieuse et
synchronisée. La musique berbère a enrichi sa sœur arabe par ses beaux
rythmes variés et uniques au monde. Par contre, la musique arabe a
complété celle des berbères par des styles et des compositions
modernes ce qui a permis l’apparition d’une musique typique adorée par
les compositeurs internationaux de la musique notamment lors du festival
folklorique annuel de Marrakech (Ville impériale et touristique n°1 du
Maroc).
La musique moderne est largement représentée également. Meknès
est la première ville où les orchestres constitués des
meilleurs musiciens et chanteurs ont fait florès avec des chefs
prestigieux comme Mohamed Ben Abdesslam.
A cette esquisse des personnages célèbres , il manque M’hamed
Ben Aïssa, « Cheikh el kamel », Le Cheikh parfait, patron de la
tariqa des Aïssaoua ; les Gnaoua , descendants d’anciens
esclaves noirs venus avec Moulay Ismaïl et Ahl L’Touat, adepte
de la tariqa Ouazania. D’autres confréries ont donné naissance
à des zaouiyas de prestige telles que Hmadcha, Sidi Ali, Sidi
Ahmed Drouri, les deux derniers enterrés à Meknès.
Beaucoup de groupes féminins appelés « les Mahlmates » donnent
une idée large du répertoire chanté : Melhoun, Aïssaoua, Chaâbi
avec toutefois une particularité qui leur appartient en propre :
rythme el masmoudi.
La musique arabo-andalouse et en particulier Moulay Ahmed Lemdahri
et Abderrahim ElKhamsi et puis d’une manière plus générale,
ce que l’on appelle communément « Fene Samaâ » ont été
enseignés dans les zaouiyas de Meknès comme dans la zaouiya
Alamia.
Nous n’allons pas conclure cet article sans vous parler du
fondement des arts musicaux, Le Melhoun et de quelques figures
emblématiques : Sidi Abdelkader El Alami, Faqih Laamiri, Benaïssa
Deraz, Hamoud Ben Driss. Des interprètes ont laissé trace dans
la mémoire collective comme : Cheikh Ben Amar, Cheikh Bertal,
Mahjoub Azizi, Driss Mekdad, Mustapha L’Ghita, Daïdaï, El Hadj
Houssein Toulali, Mustapha Saîdi, Abdelhadi Redha, Zhor Elismaïli,
Saïd Najah, Saïd Idrissi, etc …
Tous ont donné à la ville un enseignement unique à tout
l’espace maghrébin de par sa configuration géographique fédératrice.
Par Omari Ahmed et Saïd El
meftahi
Témoignage sur la culture Berbère au Maroc
Flash sur l’évolution de la musique Melhoun
dans la ville de Meknès et région.
La musique présente à Meknès connaît une très grande évolution. Les
belles voix
dotées
d'aptitudes remarquables
sont nombreuses, surtout au niveau de la
musique dite
‘Al Malhoune" ou Melhoun.
Hadj
Lhoucine Toulali (1924-1998) :
Il est le doyen de la musique Melhoun à
Meknès, voire au Maroc. Il est né en 1924 et décédé Le 7 décembre 1998
à Meknes à l'âge de 74 ans, suite à longue maladie. Feu Hadj Lhoucine
Toulali était atteint d'une tumeur du foie qui ne l'a pas ménagé en dépit
des soins intensifs reçus. L'art du Melhoun est étroitement lié à sa
personne. Il a enrichi le répertoire de cette forme d'expression musicale
par son interprétation inégalée de plus d'une centaine de "Quassidas"
traitant du "Madh" (louange
des mérites du Prophète) ainsi que de différents autres thèmes
concernant la vie sociale réelle (ou) et légendaire du marocain, reflétant
les différents aspects de la vie quotidienne, afin d'assurer la pérennité
de cet art.
La relève
préparée par ce grand de "Melhoun" était prometteuse est
assurée.
Haj Lhoucine Toulali est l'unique au Maroc qui a créé une école du
Melhoun qui a contribué à la préservation de cette expression musicale
typiquement nationale, originaire de Tafilalet, berceau de la
dynastie alaouite qui gouverne avec sagesse le Maroc il y a plus trois
siècles.
Ladite école qui
est
située à Lahboul, Meknès
enseigne aussi une musique originaire de
L'Andalousie
(La musique
andalouse s'impose depuis la présence de la civilisation
arabo-marocaine en
Espagne)
La présence de cette école à Meknès
a permis la découverte de plusieurs talents et de très belle voix qui
alimentent aujourd'hui, d'une façon pérenne, l'espace musical et
artistique national. On peut dire avec ferveur que la mission de Hadj
Lhoucine Toulali est très bien accomplie. Toute la ville de Meknès est
fière de lui voire tout le Maroc. Il est toujours parmi nous...ses chansons
sont toujours écoutées partout et par tous...
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Idée sur l’Andalousie : |
-
Communauté autonome du
Sud de l'Espagne.
- Superficie :
87 268 km2
-
Nombre d'habitants : 6 963 116
- Nom des habitants :
Andalous
- Capitale : Séville
- Nombre de provinces :
Huit (8) : Almería, Cadix, Cordoue, Grenade,
Huelva, Jaén,
Málaga
et Séville.
- L'Andalousie
comprend, du nord au sud : Le rebord méridional de la sierra
Morena ; la
dépression drainée par le Guadalquivir, où se concentrent les
cultures et les villes (Cordoue, Séville, Jerez, Cadix) ; la sierra
Nevada,
ouverte par des bassins fertiles (Grenade) et dominant le littoral
aux
petites plaines alluviales (Málaga, Almeria) et animé par le
tourisme
(Costa del
Sol)
- Colonisée par les Phéniciens à partir du VIème s.
av. J.-C. puis par les
Carthaginois, conquise en 206 av. J.-C. par Rome qui
créait la province de
Bétique,
- L’Andalousie était
du VIII ème s.
aux XIV ème s.
le principal foyer de la culture musulmane
en Espagne
Musique suite
Conception et réalisation: OMARI Ahmed auteur de
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