"Meknès Ville Impériale" vous souhaite la bienvenue

Azrou, dont le nom signifie le rocher en berbère, est une petite station estivale à 1200 m d'altitude. Elle est située au croisement des routes qui partent de Meknes et de Fès vers le sud. Les maisons sont construites en pisé et couvertes de tuiles qui datent de la fin du XVIIè siecle. 

 Au jour du marché, mais surtout à la coopérative artisanale, on trouve des tapis berbères de belle qualité, des poteries et des objets en bois de cèdre. Azrou reçoit au printemps la foire aux moutons. 

AZROU "la petite suisse du Maroc"

 
Azou est surnommé "la petite suisse marocaine" en raison de ses chalets aux toits pointus et à sa belle conception en général. La ville d'Azrou est entourée de vastes forêts de cèdres, de genévriers, de chènes verts, de pins d'Alep et de frênes... 
 Hors des sentiers battus, cette région est aussi réputée pour l'hostilité de ses habitants, en grande majorité berbères, de randonnée facile en raison de sa nature et ses accès peu accidentés.

 En raison de la structure géologique (volcans et hauteurs considérables) de la région, beaucoup de lacs se sont formés principalement sur les sommets des montagnes à savoir:


  - lac Sidi Ali à 40km d'Azrou.
 
- lac Tigheliouine à 15 km d'Azrou.
 
- lac Wiwine à 45 km d'Azrou
 
- lac DayetAaoua à 35 km d'Azrou.
 
- les Sources oum rabie à 65 km d'Azrou.
 
- les Sources Aïn Aghbal à 4 km d'Azrou
 
- les Cascades de Kharzouza à 4 km d'Azrou
 
 Ces sites sont visités par beaucoup de gens nationaux et étrangers. 

 Les environs d'Azrou

 * Au sud-ouest, la route passant par Ain-Leuh ( Souk pittoresque le lundi et jeudi ), et traversant la foret de cèdres, mène aux sources de Oum-er-Rbia. 40 km après Ain-Leuh, ces sources du plus grand fleuve du Maroc sont accessibles à pied (10 min). Au pied de la falaise surgissent des sources vauclusiennes dans lesquelles on verra de nombreuses truites. En poursuivant vers le sud jusqu'a Khénifra, la route traverse une forêt de chênes et de cèdres; on y rencontre parfois des singes.

 * Au sud-est, par la route de Midelt, puis par une piste sur la gauche à 8 km, on accède au célèbre cèdre Gouraud, haut de 40 m. Ce cèdre de l'Atlas porte le nom d'un colonel français qui fut Résident général en 1917. Les cèdres sont admirables pour leur forme large et conique. On vous proposera ici des ammonites ou des pierres semi-précieuses. Continuez la piste et tournez vers le Michliffen; petite station de ski à 2000 m d'alt., très fréquentée en hiver. Continuez vers le nord-est pour parvenir à Ifrane en passant par Tizi n'Tretten.

 * Au nord-ouest, sur la route de Meknes, au belvédère d'Ito arretez vous pour admirer le panorama grandiose sur la vallée du Tigrigra.

Source: http://www.villes-du-maroc.com/azrou-hotel-maroc-voyage-sejour-maroc.php

 Azrou : émeraude dans un écrin vert

maroc543Située sur le versant ouest du Moyen Atlas à une altitude d'environ 1.250 m, la ville d'Azrou s'y trouve être l'une des plus importantes agglomérations de la province d'Ifrane. Le périmètre urbain de cette localité, qui est aussi un centre commercial important au carrefour incontournable des deux routes principales reliant Casablanca au Tafilalet par l'a nationale 13' d'une part et Oujda à Marrakech, l'autmaroc544re, "nationale 8", s'étale sur une superficie de quelque 873 ha. Limitée au nord par la ville d'Ifrane et encerclée par les deux communes rurales respectives de Bensmim et Tigrigra, la ville est le chef-lieu du cercle d'Azrou regroupant six communes rurales .




maroc545Selon les projections démographiques à l'horizon 2010, cette population peut atteindre les quelque 56 335 âmes ce qui fait que cette localité demeurera pour longtemps encore une ville moyenne sans accéder au stade de ville pôle d'attraction régional qui offre des possibilités stables en matière d'emploi, d'habitat et de scolarité. Elle joue à cet égard le rôle de zone tampon entre la grande ville et la campagne en constituant ainsi un moyen d'intégration urbain très relatif pour les ruraux des régions proches des grandes agglomérations.

La ville d'Azrou doit son nom à un piton volcanique, dont le nom amazigh signifie "rocher", près duquel elle a été construite comme statmaroc546ion estivale coquette située à 1200m d'altitude environ en bordure de la plus belle et la plus conservée forêt de cèdres du Maroc (l'arbre de cèdre "Gouraud", dont la longueur est de 34 m et son diamètre de sept mètres).


La visite de la ville d'Azrou vaut le détour beaucoup plus pour son ambiance tranquille, sa fraîcheur et pour l'architecture typique de ses habitations où le bois est omniprésent que pour ses monuments.
Aussi, cette belle localité de montagne est célèbre pour son artisanat réputé, le travail du bois de cèdre, le tissage des tapis, et par son site verdoyant. Avec ses maisons de torchis ornées de tuiles vertes et vernissées, son climat tempéré, cet antique village berbère reste le point de départ idéal pour de nombreuses randonnées.
La ville d'Azrou doit sa notoriété aussi à une coopérative artisanale très active dans le temps et qui a donné un essor spectaculaire aux fabrications traditionnelles. Les tapis berbères forment la base de la production.
Les ressources forestières ont également permis aux artisans d'Azrou de se spécialiser dans le travail du bois.
Cette localité a été le marché principal de la tribu des Béni M'Guild, des Berbères Sanhaja faisant partie de la confédération des Ait Oumalou.
Le fondateur de la tribu fut le cheikh Al Mekki Al-Mouahidi. En 1820, il prend possession d'un territoire abandonné par les Zemmours, alors descendus vers les plaines. Les Béni-M'Guild avanceront jusqu'aux villes d'Azrou et Aïn-Leuh. Une grande partie de ce peuple nomade se sédentarisera vers 1970.

Le village des sculpteurs

La ville d'Azrou, cette belle localité encastrée au beau milieu de la moyenne montagne du Moyen-Atlas marocain est célèbre pour son artisanat réputé avec notamment le beau travail du bois de cèdre et le tissage des tapis.
De qualité robuste, les tapis berbères des Béni M'Guild sont des tapis dits "laine sur laine"; le matériel utilisé pour la chaîne et les fils de trame est presque toujours constitué de laine brune ou noire. Les rangées de nœuds - 80 000 points en moyenne au mètre carré - sont séparés de deux à six fils de trame, les chefs sont très étroits et lâchement tissés.

Ces tapis ont une teinture garantie. Les uns, de couleurs vives, ont un fond ocre ou rouge, comme la terre du Moyen Atlas, et sont généralement rasés. Les autres, à fond blanc, sont plus rares; discrètement rehaussés d'ocre ou de brun (parfois aussi de tons pastels), ils gardent une longue toison. Ces deux catégories de tapis ont en commun leur dessin exclusivement géométrique et l'absence de motifs d'encadrement.

La composition artistique utilise souvent un seul thème pour le décor de la totalité du champ, l'élément d'usage est normalement le losange exécuté en quadrillage; pour certains tapis, les losanges marrons sont concentriques. Les Aït Abdi, fraction des Béni M'Guild, utilisent des bandes transversales qui séparent le champ en deux ou plusieurs compartiments.

Ils ont également un très grand penchant sur les compositions en damier. Chez les Irklaoun on trouve également des compositions en chevron.
Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que si l'art de la statuaire s'épanouisse aussi à Marrakech et à Tanger, c'est à Azrou qu'a été créé le premier atelier de sculpture. La matière première utilisée par les artisans est le cèdre, l'acajou et le noyer.

Afin d'éviter que le bois ne joue, celui-ci est stocké pendant plusieurs années avant d'être travaillé.
Les sculpteurs façonnent en moyenne deux pièces par jour lorsqu'il s'agit de petits animaux.

Les pièces plus massives demandent environ une semaine de travail. Les artisans utilisent une herminette pour dégrossir le bois, une gouge et un maillet pour évider, des burins, des scies, et un vilebrequin pour dessiner les yeux. Les oeuvres sont poncées à la râpe et au papier de verre, on les finit à l'encaustique et à la peau de chamois.

Le singe, qui vit dans la région, est souvent représenté. On trouve également l'aigle, le flamant rose, le cerf... Les artistes sculptent parfois des hommes au travail, des femmes portant enfant ou jarre, ainsi que des vases à anses multiples d'un seul tenant d'où pendent des anneaux faisant chaîne et que l'on croirait soudés s'ils n'étaient en bois.

Par Mohamed Drihem  (journal marocain "LE MATIN")  -Source: -Terre Maroc-
Conception et réalisation: OMARI Ahmed auteur de http://ahmed.omari.ifrance.com
 

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